Le parti socialiste a peur.
Le débat se profile au-dessus des primaires. Ce mot terrible, si cher aux socialistes est un terme redoutable : les fins limiers du parti viennent de découvrir qui se cache derrière une apparence séduisante.
Camarades de gauche, méfions-nous car tapis dans l’ombre du débat se cachent battre et se battre. Effrayant !
Battre l’autre pour être le candidat du parti socialiste et se battre pour arriver à ses fins. Voilà pourquoi les deux candidats qui occupent le haut des sondages sont réticents à rentrer dans cette bataille annoncée. Elle ne serait pas sans coup et tout coup porté serait un hématome pour le parti. Perclus de bleus, le candidat désigné pourrait en sortir affaibli, sonné, usé par les luttes intestines.
Le débat que l’on dit instructif risque de virer à la controverse.
Alors débattre ou pas ? Selon que vous soyez bien placé dans les sondages ou non, les coups font peur ou pas…
Perdre sans débattre c’est perdre sans combattre.
Ségolène, Arnaud et Manuel ne craignent pas la bagarre c’est leur seule arme pour exister.
Martine et François accepteront-ils de monter sur le ring ? Peut-être, si les règles du pugilat sont à leur convenance.
L’affaire DSK semble mal venue pour François qui va devoir affronter un obstacle dont il se serait bien passé.
A quelque chose malheur semble bon, Martine soutient Hollande dans cette péripétie et la martiniste Hidalgo en fait de même ce matin… il faut espérer que dans leur for intérieur, elles ne souhaitent que cette embrouille supplémentaire ne vienne affaiblir le principal concurrent.
C’est tellement complexe la politique, comme un fait divers… allez savoir !
