L’intelligence en salade.

L’intelligence a toujours fasciné le monde ordinaire et gargarisé celui plus évolué.

L’intelligence est un étendard que l’on porte bien haut pour le faire flotter au vent afin qu’il soit visible de loin. Personne n’y échappe, y compris les enfants mis en avant, au risque de les abimer en les sollicitant pour en faire monstration.
Un éblouissement tel un dieu de la valeur humaine.

Prenons l’exemple de notre président actuel.
Nombreux sont ceux qui ont vanté et vantent encore son immense QI.
A quoi cela sert-il de posséder un démesuré quotient pour aller d’échec en échec, de ratage en ratage, de promesses jamais tenues ou du moins jamais réalisées ?
A quoi sert grande intelligence si c’est pour tuméfier un pays, pour installer morosité, déception et pessimisme ?

Voilà un président qui a démarré en fanfare, qui avait tout pour lui, la confiance et le « vous allez voir ».
Il était la cerise sur le gâteau présidentiel, progressivement, inéluctablement, devenu la souris sur le gâteau. Il a tout rogné, les partis, les espoirs, la confiance.
Il est le seul, semble-t-il, à ne pas réaliser ses ratages ou, du moins, en prend conscience bien après les autres.
Il se dresse devant les forts de ce monde, fait le coq et s’agenouille devant plus faibles, incapable de mettre de l’ordre dans son pays, il fustige les belliqueux.

Peut-être suis-je victime d’un sentiment de ratage, alors que tout est réussite et que cela m’a échappé ?

Un proverbe corse dit : « Celui qui se sert du cerveau des autres, le sien, n’a qu’à le frire ».
Le président se sert du sien, bourré d’intelligence, pour en faire quoi ?
Une salade !

Ce n’est pas dans mes habitudes, que suis-je allé chercher ?
La prochaine fois, je vous amuserai de cuisine ou de belles choses de la vie.

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