Sur la planète Acqua.

Sur la planète Acqua, il n’y avait plus d’eau.

Quel imbécile ! Parcourir les galaxies pour visiter la planète de l’eau et ne trouver que des traces de la présence ancienne d’H2O, il faut être barjot !

L’endroit était devenu désert, la végétation avait disparu, seuls quelques brins d’herbe indiquaient qu’il y eut au moins prospérité végétale en cet endroit.
Bref, c’était un lieu altéré avec toute ses conséquences, sécheresse, stérilité, absence de vie visible au prime abord, partout la désolation. Tout criait soif avant famine, un cri aphone, un cri visible sans être audible.
La couverture nuageuse avait disparu, la lumière lointaine d’un soleil à peine blafard indiquait minuit à partir de midi. Le jour durait quatre heures.

Pour célébrer la journée du rêve, demain 25 septembre, j’ai baigné en un très fugitif cauchemar à faire décamper le plus accommodant des lecteurs.
Les rêves font ce qu’ils peuvent et ne conduisent pas toujours sur des plages paradisiaques pour se la couler douce sous les cocotiers. 😉
C’est ainsi, parfois, il n’y a pas grand chose à dire, à vous d’en tirer vos visions…

Le talus ressemblait à la mangrove après le retrait de l’eau, les déluges antiques avait dessinés des racines de palétuviers.
Quelques rares herbes résistaient, semblaient avoir connu les aïeux de France Gall : « Je résiste et je prouve que j’existe ».
Par endroits, un sculpteur au fil de l’eau avait ciselé un enchainement de monts pelés aux pics nus, débarrassés de ses neiges éternelles.
Des crevasses profondes indiquaient la fuite de l’eau…
Heureusement, bien tapi dans l’ombre d’une crevasse, un robot Acqua offrait de quoi se désaltérer.

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