En fouillant dans mes affaires, j’ai retrouvé une série d’images que j’avais récoltées en entrant dans un local débarras aux vitres en plexiglass poussiéreuses.
Un machaon affolé cherchait la sortie et faisait des arabesques folles.
J’étais armé de mon appareil photographique, j’en ai profité pour bombarder de clics hasardeux avant d’ouvrir la fenêtre pour libérer le papillon.
Je suivais le lépidoptère dans son affolement, sans rien maîtriser, tous déclenchements à la volée.
Evidemment, il était impossible de focaliser pour obtenir des images nettes, ce n’était pas le but, bien au contraire, j’espérais le flou d’une folle chorégraphie qui mettrait en valeur l’existence de vases entreposés dans cet espace à rebuts.
J’ignorais quelle serait la récolte d’images, je m’attendais à un festival de zigzags et d’effets vaporeux, j’ai découvert des toiles composées par un photographe en mal de sujet maîtrisé, dans son studio improvisé, l’improbable était roi…
Je vous invite dans ma galerie sauvage.
Pauvre machaon…et pauvre photographe 😉
😉