Il y avait un monde fou…

Ce matin, sur les lis et dans les environs immédiats, la petite faune s’affairait.
Ça pollinisait ferme mais ça ravageait aussi.

Les cétoines dorées étaient légion.
Attirées par le blanc, elles ravageaient le cœur des lis.
Il y en avait partout.
Il existe plusieurs cétoines.
La grise est noire piquetée de points blancs.
Celle-ci est d’un vert métallisé, d’autres sont bleu métallisé et pourtant, on les appelle cétoines dorées.
Au soleil, le vert vire au doré.
Voilà !
Les œdémères affleurissaient par vagues successives.
J’en voyais un peu partout mais sur les lis, pardon ! C’était de la folie douce.

Folie tellement douce que certaines faisaient des bêtises dans des positions de cirque.
Lorsqu’il y a bombance, il y a romance !

Enfin romance, disons insouciance…
L’abeille charbonnière n’était pas en reste.
Dite charpentière aussi, elle était chahutée par deux œdémères toutes ailes déployées.
Elles étaient deux aussi.
Le bourdon bourdonnait que vouliez-vous qu’il fit d’autre !
Juste à côté des lis, il préférait la nepeta !
L’amourette lui sonnait les cloches, il s’enfichait royalement, rien ne comptait plus que ce parfum mentholé.
Une œdémère avait jeté son dévolu sur ce gros gâteau, c’était son anniversaire !
Urosperme, est le nom de cette plante, l’insecte est un mâle, rien d’étonnant !

Bref ! Ce matin c’était la foire à l’étamine !

2 Comments

  1. Du beau monde mais dommage pour les lys qui sont superbes. A mon avis toutes ces petites bestioles pensent que vous les avez mis à disposition rie que pour elles 😉

    1. Ne me culpabilisez pas Al !
      C’est la vie, je regarde et ne pense à rien d’autre qu’à cette vie qui grouille et a sans doute ses raisons 😉

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