Monter des descentes…

Comme descendre des montées est bien plus réjouissant que parcourir des faux-plats.
Vous devez vous demander qui est l’auteur de cette énigme loufoque. JC Van Damme, Pierre Dac, Francis Blanche ? Que nenni c’est bibi et bibi s’amuse.
C’est bien peu de choses et ce n’est pas mon amie la rose qui me l’a dit ce matin.
Est-il besoin de sortir les grandes envolées, « A faire trembler les murs de Jéricho, à faire pâlir tous les marquis de Sade » et déclarer « je vais t’aimer » ?
Et la maison bleue accrochée à la colline comment est-elle aujourd’hui ? Entre-t-on par la fenêtre ? La porte doit être bien fatiguée. A-t-on retrouvé la clé ?
Bientôt, je ferai ma balade en novembre en chantant la ballade Vanderlovienne. Il pleuvra sur le jardin, sur le rivage… Il sera grand temps après la sècheresse. Et si vous me voyez de l’eau dans les yeux, c’est qu’il m’aura plu sur le visage.
Un beau matin, aux premières jonquilles, je sais que je m’éveillerai, différemment de tous les autres jours, Mathilde sera revenue en m’apportant des bonbons. Puis nous irons au bal masqué ohé ohé !
Comment va Aline ? Et toutes les filles que j’ai aimées avant ? Et la the nana ? Avec le temps, tout s’en va…
Les golfes clairs ? Y a plus d’joie, c’est la morte saison.
Si tu cognes, aujourd’hui, tu gagnes comme à Toulouse où même les mémés aiment la castagne. Tout fout l’camp, le nougat est d’York comme le jambon.
O Marie, si tu savais… Quand les hommes vivront d’amour, il n’y aura plus de misère, les soldats seront troubadours, mais nous, nous serons morts, mon frère.

Monter les descentes ou descendre les montées pour éviter le faux-plat, c’est chanter le temps follet, élucubrer le temps d’un minuteur, clic clac clic, cliclacliquer le temps qui claudique…
Je sens le fumet d’ici, la soupe doit être cuite !