Libellules.

Au mois de juillet, je suivais une libellule de loin.
Impossible de l’approcher, j’ai eu un mal fou à la photographier.
Elle tournait au-dessus du bassin, se promenait dans les parages du point d’eau.
Elle est la première à pondre dans ces zones d’onde stagnante et souvent provisoire.
Je viens d’apprendre qu’elle est carnivore, elle se nourrit de moucherons, abondants au-dessus de l’eau dormante.
Celle que vous voyez sur l’image en titre est une libellule déprimée, non qu’elle doive faire un séjour chez un psy mais à cause de son abdomen large et plat (depressus en latin). Lorsque ce dernier est bleu, il s’agit d’un mâle.

Ce matin, je poursuivais une nouvelle libellule. Je ne parvenais pas à focaliser sur l’insecte, encore moins à trouver le bon angle car elle ne m’attendait pas.
J’ai réussi ces quelques médiocres clichés.
Ne voyant pas de bleu, je m’attendais à une femelle déprimée.
Finalement, il ne s’agit pas du même odonate (nom générique des libellules) mais d’une libellule fauve dite « fulva », à priori, car je n’ai pu voir la partie supérieure de son abdomen qui comporte une trainée noire.
Vous voyez, c’est compliqué tout ça, alors regardez les images et contentons nous de dire qu’il s’agit du genre libellule.

Finalement, un rien m’amuse et cette chasse à l’image, même décevante, m’a fait grand plaisir.
J’aurais sans doute d’autres occasions plus fructueuses…