Quand le vent souffle l’agréable

Eole était de bonne humeur. Plutôt que bourrasques, il soufflait zéphyr en Aratasquie.

Un frisson léger débarquait directement de Normandie sans emprunter la vallée d’Archigna, ordinairement cheminée par de fieffées rafales !
Un vent doux et chaud venant du nord, cela vous semble bizarre ?

Point du tout. Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre par une lectrice de ce blog, au doux nom d’un félidé domestique, qu’une femme artiste peintre normande me demandait l’autorisation de réaliser une toile, un pastel plutôt, d’une de mes images.

Michelle puisqu’il faut bien la prénommer, en artiste avérée semblait apprécier mes METAMORPHOSES au point d’en être inspirée. C’est avec plaisir que j’accédais à sa demande et quel bonheur pour moi de savoir que mon idée un peu folle de déranger des clichés, idées difficiles à partager si l’on n’est artiste ou poète, a trouvé sympathie non loin de la Manche.

Si j’en juge par ses toiles exposées, d’un réalisme percutant, j’imagine que Michelle doit faire florès dans sa région et sans doute au-delà.
Mais que lui a-t-il pris de s’essayer à l’abstrait ? L’ouvrage METAMORPHOSES qui visite l’autre face des choses, l’a-t-elle influencée dans son art ? En est-elle à ses balbutiements en l’espèce ? Je n’en sais strictement rien. Elle seule répondra franchement à cette question.

Je ne connais pas Michelle et mon livre a dû lui tomber dans les mains incidemment. C’est toujours agréable de savoir ce voyage.

Cher peintre normand, je n’ose dire peintresse, ce vilain mot trop connoté prêtresse, je vous remercie pour cette initiative. Je suis ravi de découvrir ce masque, non pas africain, mais celui de la passion du Christ à travers la douleur de la fleur de passiflore.
A voir votre sourire, je vous imagine sereine bien plus que torturée.
J’ai failli dire, ainsi soit-il, hélas je n’ai aucun pouvoir en cette direction, je distribue des sourires et dispose d’une immense réserve de risettes à partager… 😉

Voici Michelle dans son élément.

Pour vous :

Ces fleurs de passiflore.
La passion du Christ, clous, couronne d’épines et marteau semblent composer cette fleur.
Cet iris éclatant, éclaté.
Cette ballerine moustachue sur des planches fleuries…
Cette noix désabusée tombée dans l’onde…
Et celles désolées de rendre une justice bancale par des temps dérangés…

6 Comments

  1. Chat voyageur est heureux d’avoir ‘réuni’ des artistes de la poésie et la peinture.
    Bon vent à tous les deux et continuez à partager vos dons.

    1. Un félin sachant chasser les bonnes humeurs, ça ne court pas les rues.
      Bon flair, bonne pêche…
      Vue sous cet angle, la toile n’est pas un piège mais un doux trempoline, on rebondit sans cesse.
      Merci Chat qui va encore voyager 😉
      Jetez une pièce pour moi, vous voyez ?

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