Corymbe toi-même !

Baies de laurier tin, d’un bleu métallisé.

L’inflorescence du laurier tin porte un joli nom, le CORYMBE. Les pédoncules floraux partent de niveaux différents, ont des tailles différentes pour que les fleurs se positionnent au sommet, toutes sur un même plan.

Voilà un mot que le commun des mortels a très peu de chances de rencontrer dans sa vie. Ça ne sert à rien de le connaître et pour cela, vaut le coup. On pourrait s’en servir, par exemple, d’insulte sympathique : « Corymbe va ! » « Va te faire voir à Corymbe ! » « Quel corymbe celui-là » et ainsi de suite. Cela ne veut rien dire mais si vous faites un micro-trottoir, certains ne manqueront pas de vous donner une bonne définition.

Il y a mieux à dire : « Mettez-vous au corymbe, voyons ! » ce qui signifie « Mettez-vous au niveau ou Mettez-vous au niveau des autres ! »

Sympa, non ?
Un peu de fantaisie par ces temps tordus qui poussent les gens à s’égosiller dans les rues…

C’était ma minute dérisoire.

Juste à côté du laurier tin, d’autres plantes.

Sauge arbustive dont les fleurs « cocoricotent ».
Une autre teinte.
Le fusain.

Et, sur le talus.

Le laiteron.
Le pissenlit.
Le gouet, capuchon de moine.
Conciliabule au cloître du jardin.
Le joli pyjama !

2 Comments

    1. En regardant bien, il y a de jolies choses à photographier en ce moment.
      J’essayerai d’y penser pour faire un petit tour d’horizon.
      Bonne suite.

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