Derrière les apparences: La colère tiède.

Je ne suis pas un bon gars, c’est au Gabon que le gars bon nait…

Bas le masque !

Chez moi on est libre, on ne triche pas.

Parfois, il arrive que certains n’acceptent pas d’entendre certaines choses. C’est très bien.
Je les encourage à ne plus souffrir.
Le choix est sur la table, jamais dans la violence ni la dispute, ça ne sert à rien.
Dire ce que l’on pense suffit largement.

Faudrait-il que je fasse semblant ? Que je passe sur des choses que je n’approuve pas ?
Je ne détiens aucune vérité mais je partage mes sentiments.
J’ai mon humeur et surtout ma franchise.
Libre à chacun de recevoir mes états d’âme, bien ou mal, c’est un droit absolu mais on ne s’accommode de rien. On dit ce qu’on pense.

Venir chez moi, contrairement à ce qui transparait dans mes écrits, n’est pas de tout repos.
On ne triche pas, on dit et on vit.
On rit beaucoup, on sourit souvent mais on balance, aussi.
Si ça dérange, on s’en va et puis voilà. Sans dispute, en toute quiétude et sans inquiétude… Je cingle aussi, mais je n’ai jamais abandonné quelqu’un parce qu’il m’a cinglé, je me défends ou j’acquiesce.

Il y a ceux qui ne supportent pas et qui s’en vont, je les approuve et je les encourage à s’en aller sans être narquois. Je comprends.
Certains reviennent, le plus grand nombre.
Je ne demande rien, pas d’explications, j’estime que le retour se suffit à lui-même.
Il y en a d’autres qui ne reviennent pas et dont je n’accepterais plus le retour.
Ceux-là, ont triché, ils ont fait semblant tout en laissant croire sincérité.
Je ne souhaite plus renouveler l’expérience, cela sonnerait le mensonge et je ne veux pas de cela entre amis.

Je n’ai aucune haine, aucun ressentiment mais parfois le sentiment d’un énorme gâchis, de m’être trop livré, de trop en avoir dit sur ma personne.
Là, je ne suis pas fier de moi, je me suis trompé et j’en prends toute la responsabilité.
J’assume.
Où étais-je dans ces moments de relâchement ou de rires aux éclats ?
Où étais-je lors des fous rires, des moments très joyeux, complètement livré, sans aucune couverture, à nu, totalement à nu ?
Quel imbécile me dis-je ! Je me sens trahi.
Mea culpa total, je n’ai rien compris. Ou alors si, je croyais avoir compris mais ne soupçonnais pas une saute d’humeur soudaine ou ruminée de longue date.
Ruminée, c’est la pire des humeurs, car on aura attendu le moment propice pour tout lâcher en tout camouflant jusque-là. Et quelle que soit la raison du camouflage, ce n’est pas bien d’agir ainsi, tromper son monde pour retarder l’échéance !

Généralement, si quelqu’un s’en va sur une incartade ou un trop plein de moi, je ne pipe mot et ne souhaite ni n’accepte aucune confrontation.
Ce n’est pas mon affaire mais celle de celui qui a décidé de partir, de ne plus revenir voire ne plus me parler.
Qu’il reste sur son impression, cela ne m’importe guère de connaître ses motivations.
Je ne demande à personne de s’amender mais de dire qui il est et ce qu’il pense.
Je n’en prends jamais ombrage, je renvoie ma version.
Non pour mettre à la raison ou pour avoir raison mais parce que je le pense, tout simplement.

La vie continue, chacun suit sa voie, poursuit son chemin.
C’est bien ainsi, ce n’est rien ! Ce ne sont que choses de la vie.

On vit bien ailleurs aussi, mais l’ailleurs ne m’intéresse plus, ici et maintenant suffisent largement à mon bonheur quotidien.
J’épicure, non comme une carpe ébahie mais en carpe diem, en gobant chaque seconde.
Le temps est un bien précieux que l’on ne gaspille plus en citant perpétuellement de grands auteurs comme si répéter un aphorisme, si joliment soit-il écrit, vous donnait plus grande importance en brandissant la vie et l’avis des autres.

Kant a dit, Spinoza a dit, Nietzsche a dit… et toi que dis-tu ?

A celui qui s’habille en philosophe pour parader des idées qui ne sont pas siennes, je préfère celui qui pratique philosovie.
Le parler vrai et le penser par soi-même. 

Toute vérité n’est pas bonne à entendre, alors on inverse, on pommade : Toute vérité n’est pas bonne à dire.
Je ne suis pas de cette humeur-là !

5 Comments

  1. C’est bien d’être soi-même sans chercher à copier l’autre.
    Moi j’avoue humblement que lorsque quelque chose me chagrine de trop je pars et je ne reviens jamais 😉

    1. Je fais pareil sans m’appesantir… Je ne me fâcherai pas avec vous, je suis un gentil garçon ;-).
      Je fais rire, surtout !

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